Comité Éditorial – Page 2 – Revue francophone internationale de l'Approche centrée sur la personne

Author: Comité Éditorial

SOMMAIRE N°31

> Editorial - Texte par Jean-Marc Randin > Exploration de la valeur des groupes de rencontre aujourd'hui: pertinence, but et importance par Jules Haley & Rachel Yates - Résumé > Les facteurs significatifs du cadre relationnel de la thérapie centrée sur la personne du point de vue des neurosciences par Michael Lux - Résumé > La psychopathologie et le futur de la thérapie centrée sur la personne par Andrew Schiller - Résumé > Le syndrome d'Asperger: une approche centrée sur le client par Michaella Buck & David P. Buck - Résumé > Les interventions orientées vers le corps sont-elles centrées sur la personne? par Xavier Haudiquet - Résumé > Recensions - Textes ...

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ACP Pratique et recherche n°30

La recherche scientifique est intéressante, passionnante même. Comme tout domaine de la pensée humaine, elle n’est cependant pas indépendante de la culture et du mode de réflexion de son époque. Etudier le fonctionnement et le résultat de la psychothérapie pose ainsi la question de savoir ce qui est recherché, et pourquoi. Si on parle d’en « mesurer l’efficacité », de quoi s’agit-il ? Quelle vision, quelle conception sont en jeu ? Sont-elles les seules possibles ? Suivre un modèle médical revient à considérer les symptômes comme étant le critère d’étude par excellence. Cela présente le visage d’une certaine objectivité, rassurante. Bien des écoles thérapeutiques estiment cependant qu’« à côté des symptômes, il faut aussi utiliser les objectifs des clients, comme par exemple la valeur personnelle, une vie satisfaisante, la clarté intérieure, la capacité de vivre des relations ou la résilience » (p. 24). Une telle conception intègre des dimensions humaines, forcément subjectives, qu’il...

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SOMMAIRE N°30

> Editorial - Texte par Jean-Marc Randin > L'efficacité de la psychothérapie et du counselling centrés sur la personne et expérientiels par Michael Behr - Résumé > Enchantement, désarroi et apprentissage par Charles O'Leary - Résumé > Perspective historico-culturelle du développement humain et Approche centrée sur la personne par Venyamin Kolpachnikov & Kirill Kryuchkov - Résumé > Décomposer pour mieux recomposer (1ère partie) par Ivan Ellingham - Résumé > Psychothérapie centrée sur la personne et expérientielle: réflexions autour d'une nouvelle échelle par Laurent Berthoud & Catherine Prélaz - Résumé > Recensions - Texte ...

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ACP Pratique et recherche n°29

Cet éditorial est dédié à la mémoire de Peter F. Schmid, collègue et ami, décédé le 15 septembre 2020 des suites d'un accident de voiture. Peter Schmid était une des grandes figures internationales de l'Approche centrée sur la personne, un de ses fervents défenseurs, co-fondateur de l'association Mondiale WAPCEPC et de l'association européenne PCE Europe, auteur de nombreux livres et articles d'importance majeure qui ont contribué depuis plusieurs décennies à la compréhension et au développement de la thérapie centrée sur la personne.   Soignant et soigné, thérapeute et client, enseignant et élève, notre habitude et notre schéma de pensée sont ainsi constitués que nous voyons presque toujours de manière séparée les deux membres d'une relation. Nous parlons de relation, cependant nous avons de la peine à la considérer comme une chose en soi, qui se construirait sans cesse et serait donc en constant mouvement. De même avons-nous de la peine à penser...

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SOMMAIRE N°29

> Editorial - Texte par Jean-Marc Randin > Dialectique de la personne et de l'experiencing - Résumé par Tatiana Karyagina & Fyodor E. Vasilyuk > De l'anxiété dans la congruence: de la congruence dans l'anxiété - Résumé par Bernie Neville > La rencontre psychotérapeutique: un acte de micromulitude - Résumé par Claudio Rud Rogers et Goldstein en retour: la personne actualisante répondant au trauma et à la perte - Résumé par Ross Crisp > Recensions - Texte...

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ACP Pratique et recherche n°28

Dans le domaine de la psychothérapie, la conception la plus répandue, chez les personnes qui viennent consulter comme chez les professionnels, est que le thérapeute se doit de posséder une connaissance extérieure, et supérieure. C’est sur cette base qu’ont été développés des outils de diagnostic et tout un vocable professionnel. Cette vision a un côté rassurant non négligeable, qui lui confère une puissante force d’attraction. Son inconvénient est de donner un rôle passif à « l’élément humain […], en niant l’aspect le plus essentiel de la personnalité » (p. 41). Est-ce le bon modèle ? En savons-nous assez sur ce qui soigne vraiment, dans le monde du psychisme, pour prendre pour acquis un tel point de départ ? N’y a-t-il pas là un piège, celui d’être pris dans ce travers très humain qu’est la volonté de maîtrise et de contrôle ? De participer ainsi au maintien d’un ordre établi et, au...

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SOMMAIRE N°28

> Editorial - Texte par Jean-Marc Randin > La condition fondamentale, c'est nous: implications pour la conscience de masse critique - Résumé par Jerold D. Bozarth > La beauté et le cyborg - Résumé par Manu Bazzano > L'évaluation dans la thérapie centrée sur la personne - Résumé par Paul Wilkins et Martin Gill > "All you need is love?" La psychothérapie guérit-elle par l'amour? - Résumé par Peter F. Schmid  ...

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SOMMAIRE N°27

> Editorial - Texte par Jean-Marc Randin - > Etude des intentions dans les interventions thérapeutiques de Carl Rogers - Résumé par Elena I. Kirillova > L'Approche centrée sur la personne au profit des individus traumatisés - Résumé par Stephen Joseph > Un travail d'accompagnement d'un processus fragile Pratique, théorie et observations - Résumé par Martin Lange et Marìa José González Cerezo > La schizophrénie n'est pas une maladie - Résumé par Pete Sanders > La maladie a-t-elle sa place en Approche centrée sur la personne? Une réponse à Sanders - Résumé par Jan van Blarikom > Recensions - Texte...

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ACP Pratique et recherche n°27

Face à ce qui nous échappe, que nous ne comprenons pas, souvent les mots nous manquent. La tentation est alors forte, et la tendance fréquente, de ramener cet inconnu à des références existantes. D'utiliser des mots, des concepts, au risque d'enfermer tant il nous est difficile de rester dans l'observation, le constat, la réalité telle qu'elle est. Accompagner des personnes en souffrance psychiques, dont le fonctionnement et le comportement ne correspondent as à nos normes et à nos habitudes, qui peuvent être susceptibles de «sauter d'un immeuble parce que des voix vous disent de le faire" (pp. 91-92) n'échappe à cette tendance. Ainsi l'expression «maladie mentale" a-t-elle été employée, en référence à la maladie physique. Mais est-elle seulement justifiée? Correspond-elle à une réalité des personnes? Et peut-on faire autrement que de l'utiliser? Le débat est loin d'être épuisé, et les arguments séduisants, entre ceux qui disent que, pour les personnes qui...

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ACP Pratique et recherche n°26

Depuis des décennies, la démarche centrée sur la personne est poursuivie par une certaine réputation d’idéaliste, de simpliste, d’insuffisante. Au niveau de la thérapie, son efficacité ne serait pas suffisamment démontrée scientifiquement pour pouvoir être inclue au sein des psychothérapies reconnues aux niveaux étatiques (le fait que Carl Rogers ait reçu deux prix prestigieux pour sa contribution à la recherche scientifique semblant occulté). Il est vrai que cette thérapie paraît bien éloignée des grandes nosographies telles que le DSM ; vrai également qu’elle manque de praticiens en milieu purement psychiatrique et qu’elle n’a ainsi que peu l’occasion de montrer son apport et sa valeur à ce niveau. Mais cela ne l’empêche pas de disposer d’un véritable bagage, tant théorique que pratique, bagage qui se fonde avant tout sur une observation des difficultés et des besoins de l’être humain, loin de tout présupposé ou de toute image toute faite. La principale caractéristique de...

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ACP Pratique et recherche n°25

Quelle est la place du psychologue et du psychothérapeute dans notre monde en pleine mutation ? La naissance de la psychologie, à la fin du XIXe siècle, s’est faite dans un environnement avant tout médical, à une époque où le domaine du social n’existait pas tel que nous le connaissons aujourd’hui. La profession s’est depuis développée à cheval entre ces deux grands domaines ; elle n’est pas purement médicale et ne relève pas vraiment non plus du social, tout en contenant un peu des deux. Cette dualité est régulièrement source de tensions, de difficultés de définition et de positionnement. Elle peut cependant être vue comme normale pour un domaine s’occupant d’individus à la fois en souffrance et membres de leur communauté humaine. Aussi simple qu’il soit, un tel constat n’est pour autant pas évident et comprend des implications bien souvent laissées de côté. Bon nombre de psychothérapeutes prennent en compte uniquement le fait...

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ACP Pratique et recherche n°24

Par essence, les processus humains et les questions existentielles auxquels sont confrontées les personnes suivant une psychothérapie concernent tout un chacun, et les thérapeutes n’y échappent pas. Pour autant, il n’est pas évident de le reconnaître et de toujours savoir comment prendre en compte cet état de fait. Si nous pouvons admettre, ou du moins envisager, que par exemple « beaucoup de notre temps se passe en production d’excuses, de défenses, de constructions d’images pour combattre nos propres réalités indésirables et celles des autres, et en création d’apparences que nous désirons voir devenir des réalités » (p. 44), saurons-nous en identifier les conséquences dans notre pratique ? La psychothérapie – et elle n’est de loin pas seule – est passée maître en matière de défenses. Le psychanalyste pourra invoquer la « résistance » d’un patient qui n’avance pas, le thérapeute centré sur la personne le « respect du libre choix » de son client. Ce peut être vrai....

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