Dans le cadre d’une relation d’aide, qu’est-ce qui fait que quelqu’un change ? La réponse, selon la démarche centrée sur la personne, a trait au potentiel de croissance de l’être humain, et est de ce fait inhérente à la personne. Ce n’est pas, selon cette conception, par un apport extérieur de connaissance que se produira le changement : il n’y a pas de connaissances supérieures, dont certains seraient dotés – les professionnels – et d’autres pas – les patients, les clients, les résidents. Cette position reste minoritaire, bouleversant les habitudes, idées et conceptions les plus répandues dans les métiers de l’humain. Elle met la valeur humaine au centre, considère comme premiers et prioritaires le contact et la qualité de la relation. Elle intègre dans ses fondements que « les ‹relations› sont considérées par les êtres humains comme la principale source de sens » (p. 48). Elle demande de se former et...
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